vendredi 13 avril 2012

L'Odyssée de Cartier



Quand un orfèvre du numérique se met au service d’un orfèvre en métaux précieux… 
Ce film, dont les effets spéciaux ont été réalisés par l’équipe de Bruno Aveillan de l’agence Digital District, n’aurait pu être qu’un simple spot publicitaire : ils en ont fait une oeuvre photographique. Fruit de longs mois de travail, l’Odyssée de Cartier célébre les 165 ans de la marque, depuis sa création en 1847, en évoquant tour à tour ses inspirations, ses valeurs, ses symboles. Habité de créatures pour le moins fascinantes, de décors captivants, cette création se veut être une invitation au rêve, un moment suspendu dans le temps.
Egérie de la maison Cartier depuis 1914, la panthère prend le premier rôle au sein de cette saga épique, en nous invitant à la suivre dans sa course effrénée à travers le monde, en passant des montagnes italiennes aux classiques pavés parisiens, par la blanche Russie des Tsars mais aussi par l’Inde mystérieuse des Maharadjas.
Pour parler un peu de technique, sachez que ce film dispose d’autant de plans tournés en 3D que de plans du félin, Bruno Aveillan ayant voulu avant tout qu’il soit impossible de faire la différence entre l’animal réel et l’animal en 3D. On peut dire que le pari est réussi. Les artistes de Digital District ayant réussi à donner vie à une panthère plus vraie que nature. D’ailleurs, comme l’a confié le réalisateur, ce « grand tour de magie » a fait appel à un véritable « patchwork de toutes les technologies utilisées au cinéma ».
Le mot de la fin est laissé à Bruno Aveillan : « Que les effets spéciaux ne se voient à l’écran, et ne viennent briser l’illusion. » La magie opère sans que le secret du tour ne soit jamais révélé.

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